Groupe Œcuménique Lyon Ouest

Le groupe œcuménique de Lyon ouest  (sigle GOLO) concerne les paroisses protestantes du Change et d’Oullins et les paroisses catholiques de St Irénée, Point du Jour, Sainte Foy, Francheville, Chaponost, Ecully, Tassin, Craponne (paroisses catholiques de l’ouest lyonnais).

La physionomie du groupe est majoritairement catholique ; il est constitué de personnes ouvertes à l’œcuménisme. Pour l’année 2022-2023, sur les 48 personnes inscrites, 34 appartiennent à plusieurs paroisses catholiques, 5 au Change, 4 à Oullins et un diacre de la paroisse anglicane de Lyon.

L’animation théologique du groupe est réalisée, depuis sa formation, par un curé catholique et un pasteur. De 1994 à 2017, la charge a été supportée par Jacques Walter de la paroisse d’Oullins, alors pasteur retraité, et depuis 2017 par le pasteure du Change, Edina Pulaï.

En 2023-24, selon le désir du groupe, Michel Quesnel à accompagné une réflexion sur l’évolution du christianisme avec l’apôtre Paul surtout dans l’épître aux Romains. Cela a donné envie de mieux connaître l’histoire de Paul, son parcours de vie et de foi – ce qui sera donc le thème de cette année 2024-25 : La figure de Paul dans les Actes des apôtres.

Les réunions, dont la fréquence est de une par mois pendant l’année scolaire, ont lieu actuellement dans une salle de la paroisse St Luc à St Foy lès Lyon, de 20h30 à 22h. 

Dates des rencontres :

• 12 septembre
• 2 octobre
• 14 novembre
• 19 décembre
• 23 janvier (soirée dans le cadre de la semaine pour l’unité)
• 13 février
• 19 mars 
• 9 avril 
• 15 mai
• 26 juin

Historique des thèmes abordés :       

• 2023 – 2024 : L’évolution du christianisme
• 2022 – 2023 : La prière
• 2021 – 2022 : « Obéir et rester libres »
• 2020 – 2021 : Liturgie, prise dans le sens de « voie pour marcher ensemble »
• 2019 – 2020 : Culpabilité
• 2018 – 2019 : Statut du couple et de la femme dans la bible

Pour tous renseignements, s’adresser à Simone Lefebvre.

Liban : espérance pour le cèdre brisé   Change-INFOS n° 209 - mars 2022

ŒCUMENISME par Dominique Kergomard

Trois témoignages à la conférence de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens

Malek Chaïeb, prêtre maronite, enseignant à l’université catholique de Lyon, depuis 20 ans en France, nous rappelle que le Liban, berceau du christianisme, est divers depuis l’origine : rites différents selon les langues et les traditions. Dès sa création en 1920, l’état libanais reconnait 18 confessions, 5 musulmanes, 12 chrétiennes, quelques Israelites. Pays très religieux, le Liban a été voulu par les maronites. Ils l’ont voulu divers, et le pouvoir a été partagé pour moitié entre chrétiens et musulmans.

Sandra Khoury libanaise chrétienne orthodoxe décrit de nombreuses initiatives de jeunes qui font un travail social d’entente dans des mouvements de dialogue œcuménique, de dialogue islamo-chrétien, priant ensemble. Même si certains cherchent encore à diviser, les chrétiens se mélangent. L’avenir du Liban, Sandra le voit avec le système actuel de gouvernance, qui garantit une co-construction du pays, mais dans un gouvernement non corrompu.

Ziad Fahed, professeur de théologie à l’université de Beyrouth récemment expatrié à Lyon, témoigne d’une diversité, belle, voulue, conséquence d’une volonté millénaire de vivre ensemble, construite dans la confiance, autour de la montagne du Liban : refuge naturel, oasis de rencontre.

C’est la nature qui a permis cette mosaïque de confessions. Vivre ensemble ; mais dignement. La dignité des libanais a été massacrée : faim, manque de médicament, d’électricité, maisons détruites, dévaluation de la livre réduisant les salaires à 0… tout ce mal, c’est un désastre et le Liban se vide.

Ziad dénonce l’incompétence des dirigeants depuis 30 ans « ils nous ont tout volé » et se désole du tapis rouge que leur déroulent toujours les européens. Les chrétiens du Liban sont comme les rosiers plantés au bord des vignes. Lorsque le rosier est malade, le vigneron sait que la vigne va être malade. Si le vivre ensemble va mal au Liban, il pourrait aller mal ailleurs.

Ziad veut rester optimiste : quand on plante un cèdre, ce sont les petits enfants qui en profitent. Malgré tout, on veut planter des cèdres.

Historique de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens Change-INFOS n° 193 - mars 2018

ŒCUMENISME par Simone Lefebvre

Depuis janvier 1968, la « semaine » est préparée conjointement par le Conseil œcuménique des Églises (Organisme international et interconfessionnel, né en 1948 à Amsterdam dont le siège est à Genève et qui rassemble la quasi-totalité des Églises orthodoxes orientales, des Églises issues de la Réforme) et le Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens (un des départements de la Curie romaine). Ils publient en commun le livret de préparation.

Cette semaine a été instituée sous le nom d’Octave pour l’unité de l’Église et s’est tenue pour la première fois du 18 au 25 janvier 1908 à l’initiative de Paul Wattson, un ministre épiscopalien qui venait de créer une communauté religieuse franciscaine au sein de l’Église anglicane américaine.

Pour Paul Wattson, converti au catholicisme, l’unité des chrétiens signifiait l’unité autour du Siège romain.

C’est en 1935 que l’abbé Paul Couturier (1881-1953) oriente l’Octave pour l’unité de l’Église en Semaine de prière pour l’unité de tous les baptisés chrétiens, notamment catholiques, orthodoxes, anglicans, et réformés. Pour l’hémisphère nord, les dates du 18 au 25 janvier sont celles, non historiques, de la commémoration de la confession de foi de Saint Pierre et celle de la conversion de Saint Paul.